Dans mon dernier blogue, je mentionnais combien cela était important de coïncider l’ensemble des objectifs vers une seule et même direction. Autant dire que Juin est le moment de relever la tête et de regarder ou nous en sommes. 50% de l’année est passée, les vacances sont à notre porte et déjà on peut percevoir Septembre signe de la dernière ligne droite de l’année.
Relever la tête signifie bien, prendre un temps d’arrêt et s’évaluer ou nous en sommes. S’évaluer par rapport à bien sur nos objectifs, nos rêves, nos résolutions, enfin tout ce que nous avons tous pensé lors de notre démarrage de l’année. Et oui voila le temps de relire nos notes, notre plan d’affaire, d’analyser le nombre et la qualité de nos communications. Peut être que je n’ai pas contacté les bonnes personnes, Peut être aussi que mon réseau a été sous utilisé et que je devrai le réévaluer. Quelqu’un me disait ce matin, qu’elle avait décidé de reprendre contact avec ses anciens employeurs et autres personnes influentes de sa vie professionnelle. Et cela a marché, déjà plusieurs rencontres ont été organisé. Voici un bel exemple de comment relever la tête. Nous sommes déjà en septembre, en effet, l’ensemble des actions à exécuter se feront en septembre. Et il ne restera que 4 mois pour consolider notre année ou de rattraper le retard de résultat. Relire nos écrits de fin 2012, Objectivement évaluer point par point les résultats maintenant à fin juin, puis évaluer les activités pas suffisamment mises en place. Un résultat moindre dépend toujours d’une activité non effectuée ou mal faite. Viendra alors le moment de définir les priorités à mettre en place en septembre ou plus tôt lorsque cela est possible, de l’écrire, c’est encore mieux et …… Vous serez prêt à être opérationnel pour la dernière partie de l’année. Vendredi 14 juin en après midi, je prépare mon vélo pour le grand rendez vous du lendemain à savoir 600 km en partance de St Lambert sur la rive sud de Montreal. Depuis 2010, je fais chaque année généralement 2 fois ce parcours qui passe par Magog, Compton, Cookshire, Lac Megantic et retour par Lennoxville et Comwansville, parcours avec plus de 5000 mètres de dénivelé, autant dire que le relief est montant.
Pourtant vendredi, quelque chose dans ma tête me disait que peut être cette fois ci, je ne serais pas 100% prêt physiquement. Le 24 mai, j’ai chuté dans les escaliers, j’ai perdu du sang et depuis en plus d’une gêne physique, je suis fatigué et anémié. Mon taux d’hémoglobine et de globule rouge est encore loin de la normale comme l’indique ma dernière prise de sang datant de lundi 10 Juin. Cela progresse, mais il reste du chemin encore à parcourir. Pourtant la semaine passée, cela s’est bien passé, bonne sortie le 8 juin avec plus de 200kms et 110 le lendemain. Ces deux sorties me laissaient croire que j’étais de retour. J’oubliais que je venais de finir mes antibiotique deux jours avant. Cette semaine, je me suis senti aussi mal que la semaine qui a précédé ma prise d’Antibiotique. Je vois un médecin demain et je suis impatient de le voir afin d’apporter un traitement efficace à la reconstitution de ma forme physique. Revenons à Vendredi, tout se passe bien, mon vélo est prêt, mes affaires aussi. Ma tête me dit que tout va bien. Néanmoins depuis jeudi, je sens une grande fatigue qui envahit mon corps. Je me dis qu’avec une nuit normale ou un peu près, cela devra passer. Je m’alimente correctement pour le souper (Pâte, salade) et après une douche , je me couche à 20:00 pour un réveil à 3:30 qui permettra un départ à 5:00 à St Lambert. Je ferme les lumières à 20:30 et là commence les pensées qui arrivent à mon esprit. Ces pensées m’informe que je ne peux pas participer à un 600 avec un taux d’hémoglobine aussi bas. Ces pensées m’envoient le message comme quoi, je néglige de respecter la difficulté de l’épreuve par orgueil et que je devrai plutôt penser à réviser mon plan d’entrainement en ayant reconstituer toutes mes forces au lieu de risquer de démolir mon moral en faisant face soit à un abandon ou une fatigue excessive après l’épreuve me faisant ainsi hypothéquer ma récupération. Je pense et je pense et je ne dors pas , je ne peux dormir. Arrive Minuit , je me dis que cela n’est plus sérieux d’essayer de dormir 3:30 pour une telle épreuve. Je comprends que mon corps me communique le fait de ne pas participer et que je dois l’écouter. J’envoie un courriel à l’organisateur comme quoi, je ne serais pas présent et bizarrement, je m’endors facilement. Mon esprit devient en paix avec mon corps. Le corps a gagné. L’esprit a compris l’importance de l’écouter. Tout cela me rend plus fort. Comment réussir ses objectifs professionnels en respectant l’atteinte de nos buts sportifs6/17/2013 Il serait trop fastidieux ici de répondre point par point à cette réflexion. Mais il me semble que nous pouvons nous lancer dans le grand bain de la manière suivante.
Pour atteindre nos objectifs professionnels, nous n’avons d’autre choix de définir ce que nous avons à faire (plan d’affaire) d’évaluer l’avancée des tâches mais aussi d’exécuter ces mêmes tâches. Nous devons donc lever la tête et utiliser un autre chapeau qui serait celui de gestionnaire de sa propre activité. Sans plan, aucunes taches ne seraient être faites efficacement. Dans le sport, nous avons aussi le même type de chapeau à porter que ce soit pour gérer son poids ou définir nos faiblesses à combler par exemple et donc d’exécuter les exercices et autre plans d’entrainement. Il va sans dire que pendant l’exécution de l’activité sportive, notre cerveau passe par différentes phases et très souvent, il survole l’ensemble de notre vie ambiante. Notre vie ambiante passe par la réflexion de nos tâches professionnelles et ainsi par porter notre chapeau de gestionnaire (activités professionnelles). Très souvent, vous vous apercevez que des questions d’ordres professionnelles trouvent leurs réponses durant l’activité sportive. Encore une fois un équilibre de la performance. Prochain blog, comment mes plans d’entrainement sont corrélés à mon plan d’affaire Frederic Perman (http://fredericperman.ca) Samedi 8 juin se tenait un brevet de 200 kilomètre en vélo sur la rive sud de Montréal. Habituellement cette distance se fait bien, mais là il s’agissait d’un défi. En effet le 8 juin correspondait à mon retour réel à l’effort physique après ma chute du 24 mai. Pendant 2 semaines, j’ai été inquiet de ma forme que je voyais décliner au même rythme que la teneur de mon hémoglobine (Causé par une hémorragie lors de ma chute) Je savais que le cœur et les muscles étaient à point, mais sans carburant…..
La principale fonction de l’hémoglobine est bien d’emmener l’oxygène sur l’ensemble de l’organisme. Moins d’oxygène disponible, moins de puissance et moins d’endurance. Samedi matin, je doutais, je n’avais pas touché mon vélo depuis mercredi ou après une sortie de 27km, la lassitude m’avait fait revenir à la maison sans jus, vidé …. Autant dire que samedi, je me lançais sans filet et le test a été concluant. Malgré la pluie et les erreurs de parcours (pourtant un parcours que j’ai fait peut-être 10 fois !!!), j’ai battu mon record en 6 heures et 59 minutes pour 209 kms (temps incluant les arrêts) Satisfait oui, mais j’ai pu apercevoir mes lacunes, et mes limites : Manque de puissance, de force. Une question demeurait, comment allais-je récupérer pour ma sortie du lendemain. 110 kilomètres au programme en partance de Venise en Québec, superbe parcours avec vent et un peu de côte. Et là j’ai vu que j’étais de retour, plus de puissance et de force, beaucoup plus efficace que la veille, vraiment satisfait. Je continue ma cure de fer. J’ai fait une prise de sang ce matin, A suivre avec les résultats. Le moral est revenu au beau fixe et malgré les deux dernières semaines plutôt . Frédéric (fredericperman.ca) Mais au fait ce qu’est la performance ?
Prenons quelques instants afin d’apporter un élément de réponse. En fait, nous pourrions définir la performance comme la façon dont nous avons procédé pour atteindre un but ou accomplir un objectif. Performance ayant ainsi une notion personnelle ne peut être évaluée que par soi-même ou d’autre qui mesureront de façon cartésienne la réussite ou pas d’un objectif ainsi que notre fiabilité. Mais que veut dire performance si des parts de notre vie ne sont pas comblés ou que nos attentes ailleurs ne seraient pas respectées. Aussi, force est de constater que la performance pour qu’elle soit réellement forte doit répondre à l’ensemble de nos propres responsabilités. Nos propres responsabilités auront comme définition le respect des attentes dans notre vie familiale et personnelle mais aussi sociale et professionnelle. La performance ne pourrait être totale si son équilibre avec les quatre respects des attentes définies ne soient respectés. Si ce n’est pas le cas, la performance pourrait être épisodique, nous apparaitre de façon surprenante. La fragilité et la non certitude de répéter cette performance serait alors bien la chose à élucider. Nous pouvons avoir la certitude que la performance serait répétitive dans l’équilibre. Prenons alors soin de définir la performance dans chacune de notre responsabilité et ainsi établir des critères et marqueurs de réussite. Notre plan d’affaire devrait tenir compte de nos objectifs familiaux, personnels, sportifs. La probabilité d’obtenir la reconnaissance d’être performant par les autres spécifiquement au travail dépendra aussi que l’atteinte des autres objectifs. C’est ainsi que l’équilibre de notre performance sera respecté. Imaginons la confiance en soit, la force de notre mental. Rien ne pourra nous empêcher de gagner notre bonheur. Dans mon Prochain Blog, j’apporterai une réflexion de comment réussir ses objectifs professionnels en respectant l’atteinte de nos buts sportifs Bon succès frédéric(fredericperman.ca) |
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Auteur
Frédéric Perman Archives
Juin 2020
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