Jeudi 22 aout, je me lançais dans mon deuxième défi de l’année à savoir couvrir 1200 km en vélo en Ontario en partance d’Oshawa.(photos et commentaires à venir)
Le 28 juillet, se tenait mon objectif annuel, Londres Édimbourg Londres, 1400 km en vélo. Tout allait bien pour moi, je me trouvais dans le groupe de tête après près de 300 km, lorsque mon guidon s’est brisé, s’en est suivi d’un chute ou je cassais ma pédale. Autant dire que tout était fini pour moi. Dommage, mais cela fait parti du sport. Je comprends pourquoi mieux maintenant mon anxiété ait monté à un niveau devenu préjudiciable pour l’exercice physique (nuit de sommeil très courte, transpiration nocturne trop importante, pulsation cardiaque au repos beaucoup trop haute.) Il s’agit de ma dernière chance de réaliser mes objectifs. Je ne peux me louper. Tout est près sauf que l’anxiété a pris le contrôle de mon corps. Ce matin, mon médecin m’a prescrit un tranquillisant ce qui devrait me permettre de récupérer et d’être en fonction jeudi 22 lors du départ. En fait, j’ai visualisé un plan B au cas où mon corps ne serait par totalement au rendez vous. Mon Plan A consiste à battre mon record de 65 heures (arrêts inclus), Mon plan B consiste à m’assurer que mon année soit neutralisé…. C’est-à-dire de finir l’épreuve. Voila un adversaire que je n’avais pas prévu et maintenant j’aurais l’avantage de démasquer assez tôt afin qu’il ne puisse pas de nouveau exprimer son inconvénient. A suivre un peu plus tard. Frédéric Perman(fredericperman.ca)
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Avez-vous remarqué. Très souvent lorsque l’on demande à quelqu’un pourquoi il a du succès, la réponse concerne la façon dont ce quelqu’un a optimisé ses forces. Il ne parle jamais de ses faiblesses et surtout de la façon dont celles-ci ont pu être neutralisées. Ne nous détrompons pas, la raison du succès de tous et chacun est le succès à vaincre nos faiblesses ou du moins les neutraliser da façon à optimiser nos forces. Nos forces ne pourront être dynamisées et nous envoyer de l’avant si elles se trouvent paralyser par nos faiblesses.
Le succès est en fin de compte une pyramide ou chaque étage doit avoir un minimum requis pour assurer le poids des étages supérieurs. Dans tous les objectifs, il me semble important de pouvoir ainsi définir en quoi on peut s’améliorer. Les champions se sont tous démarqués par l’optimisation de leur talent particulier, mais après avoir neutralisé leurs points faibles. La rentrée approche, voila une opportunité à réfléchir sur nos points à améliorer ou ….à neutraliser. Frédéric Perman(fredericperman.ca) Le 22 juillet dernier, je vous parlais du stress avant l’inconnu. http://fredericperman.ca/le-stress-avant-linconnu/
Je faisais allusion à l’évènement sportif que j’ai pris part d’ailleurs à savoir Londres Édimbourg Londres, 1400 km en vélo à travers l’Angleterre et l’Écosse http://fr.londonedinburghlondon.com/ Dans mon message du 22 juillet, je mettais l’accent sur ce que je devais contrôler, pour le reste c’était l’inconnu et c’est certain que cet inconnu m’apportait un stress. Le 28 juillet dernier à Londres , je m’élançais en ayant la certitude d’avoir fait ce que je devais faire pour me préparer, d’avoir aussi pris soin de l’approche Pré compétition ainsi que tout l’aspect mécanique. Enfin le départ avait lieu, je me retrouve dans un groupe de tête, nous avançons à une bonne allure et les kilomètres s’additionnent. Après le troisième contrôle. Nous redémarrons assez rapidement par une belle montée, et soudainement, mon bras droit s’affaisse, en fait mon guidon se brise. Je me retrouve avec la moitié de mon guidon en pleine montée sans appui de mon bras droit ainsi que sans possibilité de changer les vitesses et de freiner de la roue arrière. Je comprends de suite que cela est bien sérieux et qu’il sera difficile de tenir le rythme ainsi diminué mécaniquement. En fait mon guidon en fibre de carbone acheté cette année en avril s’est brisé comme du verre. Je me retrouve isolé, incapable de pouvoir suivre le groupe et puis soudain je me retrouve à terre dans un virage pris trop rapidement. La moitié de mon guidon encore utilisable n’est plus assez pour garantir une conduite de mon vélo sécuritaire. Je me relève sans rien de grave, mais je m’aperçois que ma pédale gauche est endommagée et qu’il n’est plus possible de clipper. C’est assez pour moi, et je n’ai d’autres choix d’arrêter ma participation qui me tenait tant à cœur. Une année de préparation, un focus sur l’évènement précis et rigoureux et tout est remis en cause par un bris de guidon que je ne pouvais contrôler. En fait, j’accepte que cela fasse parti du sport, ce type de situation arrivera à d’autres. Je dois me relever et non pas me morfondre en me disant que la malchance s’est abattue sur moi. Cet évènement doit me rendre plus fort et encore plus me permettre d’être convaincu de mes capacités. Justement cela tombe à point, j’ai un autre défi la semaine prochaine ( 1200 km en Ontario : Granite Anvil), de quoi rebondir après une déception Frédéric Perman(http://fredericperman.ca) |
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Auteur
Frédéric Perman Archives
Juin 2020
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